5 bonnes raisons de suivre la solitaire du Figaro

Ce dimanche 26 août, 36 bateaux ont pris le départ depuis le Havre pour la baie de Saint-Brieuc en Bretagne pour la première étape de la Solitaire du Figaro 2018. On notera que cette course est aussi la dernière étape du Championnat de France. Pourquoi on suivra avec intérêt cette course en 4 étapes ? Et bien voici 5 très bonnes raisons de faire comme nous.

1°/ Une course de monotypes : tout le monde est logé à la même enseigne.

En d’autres, terme tous les bateaux sont en tous points identiques. Même coque, même quille, mêmes voiles. La seule manière de tirer son épingle du jeu pour un skippeur c’est la stratégie, rien que la stratégie et toujours la stratégie.

2°/ Les grands marins de demain sont ici

Tous les plus grands ont gagné la course du Figaro, Eugène Riguidel en 1974, Philippe Poupon en 1982, Laurent Bourgnon en 1988, Michel Desjoyeaux en 1992 Franck Cammas en 1997, Jean Le Cam en 1994, Armel Le Cléac’h, Alain Gautier, Michel Desjoyeaux, Yann Éliès, Corentin Douguet, etc.
Cette année, on suivra donc avec intérêt : Damien Cloarec, Nathalie Criou, Nicholas Cherry et Alexias Loison.

3°/ Des étapes très techniques

Les skippeurs ne doivent pas simplement aller d’un point A à un B, ils doivent suivre des parcours qui vont les éprouver dans des passages très techniques.
On sait la force des courants qui traverse la Manche et bien pour cette première épreuve, ils seront servis. Le Départ est au Havre, et c’est au large de Selesy, qu’il faudra dès lors prendre le cap de Porthcurno. Une fois ce cabotage au large des côtes anglaises terminées, les concurrents devront descendre vers Brest puis, tourner autours de Guernesey pour enfin rejoindre Saint-Brieuc. Un beau parcours qui devrait commencer à faire émerger les marins les plus aguerris assez tôt dans la course.

4°/ Des conditions météo souvent difficiles

Bien que pour le moment tout semble se dérouler avec des conditions météos agréables, ce qui fait le sel de cette course, c’est la capacité de ces marins à affronter seul pendant plusieurs jours des conditions météo capricieuses qui cassent les rythmes de repos intermittents pourtant tout à fait indispensables à cette épreuve qui devrait durer près de 4 jours avec 3 nuits en mer. On sait aussi la force des courants et des marées à cette période particulièrement dans cette zone.

5°/ Vous aussi : participez à la régate

Comme nous, vous souhaitez participer à cette course ?
Et bien, sachez qu’il est possible de vous rendre sur le site Virtual Regatta et de prendre le départ même après le départ officiel de la course. Vous ne serez certes pas dans les premiers, mais pas derniers non plus ! >| Participez

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